Eric F Eric F 16 juin 2021 17:22

@Décoder l’éco
Justement, je sors du schéma de comptage des décès attribués au covid pour considérer le profil de décès « toutes causes confondues », et par ailleurs on peut faire la conjonction avec les épisodes épidémiques du covid non seulement via les variations du nombre de tests positifs dans la population, et aussi avec le niveau des hospitalisations pour cette maladie -en ordre de grandeur-.
Le très net pic du printemps 2020 et la nette bosse de fin d’année coïncident avec des phases intenses de l’épidémie, et il me parait extraordinairement aventureux de considérer que cette corrélation ne serait que fortuite.

La question de la médication (ou plutôt de la non-médication en phase précoce) à un impact que je n’ai jamais contesté, mais cela ne saurait expliquer seul les « grandes tendances ». Par ailleurs le Rivotril a été distribué en phase ultime pour des patients très vulnérables qui n’auraient pas supporté l’intubation sous sédation. Que cette maladie ait « anticipé » certains décès prochains n’est pas contestable, un peu comme ce fut le cas de la canicule de 2003, mais cela va au delà en terme d’ampleur car il n’y a pas de forte « sous mortalité » entre les épisodes épidémiques.

A part ça, je ne comprends pas que l’on puisse contester que cette maladie soit contagieuse d’humain à humain (direct ou indirect par suspension ou dépôt), ni que réduire les interactions ne conduise ipso facto à réduire les circonstances de contaminations (le SRAS -virus proche cousin- qui était systématiquement symptomatique a pu être éradiqué en isolant les malades). Pour autant, l’ampleur de certaines mesures de restriction a effectivement été excessive, mon point de vue est qu’il aurait été préférable de trouver des mesures protectrices pour les catégories les plus vulnérables à cette maladie (idem le vaccin).


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