Emile Mourey Emile Mourey 4 août 2021 13:27

@Antenor

Réflexion faite, je pense qu’on s’égare en voulant rechercher systématiquement dans les évangiles, le reflet d’évènements historiques.

L’évangile de Jean est, certes, en rapport avec la répression de la communauté essénienne de Macheronte vers l’an 30. L’évangile de Marc, trois ans après en l’an 33, évoque, certes, la fuite vers le refuge essénien de Gamala des esséniens du sud et de Nazareth persécutés ; mais si l’évangile de Luc n’est paru qu’en 38, quatre ans après, c’est qu’il avait un an de retard comme l’explique la parabole de Luc 13, 6-9. De même, je cite : Accablé d’injures, d’outrages et de misères pendant encore deux ans, Mahomet partit pour Taïf. Il y a entre Taïf et La Mecque, trois journées de marche (Tabari, page 97). Trois jours, n’est-ce pas le temps qu’il faut pour une résurrection ? N’est-il pas écrit qu’ils tueront le Fils de l’Homme, mais qu’une fois tué, trois jours après, il ressusciterait ? (évangile de Marc 9, 31).

En revanche, si l’évangile de Matthieux n’est paru qu’en 48, c’est, tout simplement parce qu’il avait du retard... etc...

Bref, les évangiles ont leur propre chronologie qui ne dépend pas forcément des événements historiques extérieurs, le chiffre mystique de 3 en est la preuve.

Nous avons là l’histoire d’un peuple juif ancien dit essénien qui veut survivre dans ses croyances vers un accomplissement espéré, une histoire écrite probablement dans le milieu juif lettré de Jérusalem dans une écriture cryptée. 


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