L’indispensable et urgente décroissance doit être précisée. C’est
celle de la consommation, dans de nombreux domaines.
Mais elle doit évidemment être différente selon les richesses
individuelles et collectives acquises. Et même, la décroissance des plus riches
doit alimenter la croissance, au moins provisoire, des plus pauvres.
Mais la décroissance globale de la consommation sans la
décroissance de la population mondiale n’a aucun sens. Et il faut aussi,
conjointement, procéder à une radicale modification de la répartition des
richesses.
Quand il existait encore une Gauche en France c’est à ces urgentes
nécessités qu’elle réfléchissait. Aujourd’hui, comme tous les autres
politiciens - qui s’étonnent qu’on ne se déplace plus pour aller voter pour eux - les militants de la nouvelle “Gauche“, toutes tendances confondues,
attendent du transhumanisme des solutions
à ces nécessités premières !