NICOPOL NICOPOL 20 juillet 2021 15:51

@Luc24

Cet article me laisse très perplexe, car l’auteur semble être dans une logique du tout ou rien : ou le vaccin est efficace à 100 % ou il ne sert à rien. Évidemment cette approche est fautive.

J’écris pourtant explicitement le contraire : le vaccin est peut-être peu efficace pour limiter les cas, mais il limite efficacement les cas graves ; oui à la vaccination des gens vulnérables si elle est volontaire, pourquoi pas la vaccination contrainte si c’est nécessaire...Soit vous avez une conception particulière du « tout » et du « rien », soit vous m’avez mal lu.

Personne n’a jamais dit que « si on vaccine tout le monde, les personnes vaccinées ne seront plus en contact avec le virus et que celui-ci disparaîtra ». Vous semblez user du sophisme de l’épouvantail, qui consiste à présenter la position de son adversaire de façon exagérée, pour plus facilement la discréditer.

En l’occurrence ce n’est pas moi qui ait énoncé cette « thèse » de l’éradication du virus, ce sont les partisans du « 0 virus ». Que cet objectif soit irréaliste et absurde ne veut pas dire que si je le rapporte, c’est de ma faute.

La réalité, c’est qu’il faut penser en termes de degrés : "la communauté scientifique sait que la vaccination permet bien de diminuer considérablement le risque d’être infecté par le virus et de le propager autour de soi« (Science et Vie). Est-ce si difficile à comprendre ?

Oui, bien sûr, c’est une question de degré. Et donc, si la vaccination des personnes vulnérables réduit le risque de cas grave de 95%, pourquoi ne pas s’arrêter là ? Pourquoi vouloir vacciner 100% de l’humanité pour faire passer le risque de 5% à, je ne sais pas, 4% ou 4,99% ? Et pourquoi ne pas vouloir aller jusqu’à 4,9999999% en enfermant les gens dans des bulles comme les personnes immunodéprimées ?

L’argument scientifique, c’est justement un argument de degré : on n’arrivera jamais au »risque zéro", il faut bien s’arrêter quelque part et accepter le risque résiduel. Et en l’occurrence, la vaccination des personnes vulnérables me semble suffisante, et on pourrait s’arrêter là.

Est-ce si difficile à comprendre ? smiley

Enfin, je suis très gêné par votre utilisation du terme ennemis pour désigner les partisans de la vaccination. Il eût été préférable de parler de contradicteurs ou d’adversaires. Avec un ennemi, on ne dialogue plus, on le combat... parfois jusqu’à la mort. J’espère que vous n’en êtes pas là, sinon je vous envoie le GIGN.

Ce n’est pas moi qui ai décidé de qualifier mes « contradicteurs » d’ « ennemis », c’est eux qui par leur discours et leur comportement me traitent en « ennemi ». Les gens qui pensent comme moi ce font traiter de « fascistes », « populistes », « complotistes » et « haineux » depuis des années (et encore, grâce à mes diplômes, j’échappe aux « déplorables », « sans dents » et autres « ceux qui ne sont rien ») ; maintenant de « traitres », d’ « inactifs » et de « danger pour la Nation » ? Mais c’est eux qui me considèrent comme leur ennemi et me traitent comme tel. Ce n’est pas moi qui ai commencé.

Par ailleurs, je ne qualifie pas d’ « ennemi » quelqu’un qui pense que la vaccination est une bonne chose, je qualifie d’ « ennemi » quelqu’un qui veut me l’imposer de force en se justifiant par des arguments faux ou mensongers.

C’est l’ « élite » (en fait l’oligarchie et ses domestiques) qui a depuis longtemps désigné le peuple comme son « ennemi ». Vous avez lu « La révolte des élites » de Christopher Lasch ? Ne tombez pas dans l’inversion accusatoire, de grâce. 


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