Hervé Hum Hervé Hum 20 juillet 2021 22:57

C’est toujours agréable de lire un article où on y retrouve l’essentiel de sa propre réflexion.

Juste deux remarques que vous devriez apprécier.

La première, pour lever l’ambiguité sur la liberté, il suffit d’identifier la source de cette confusion, c’est à dire, liberté individuelle ou privé et liberté collective ou publique. La première, c’est la souveraineté de son propre corps (les anglais ont tiré les 1ers avec l’habeas corpus ad subjiciendum), la seconde, la responsabilité de ses actes vis à vis d’autrui. Comprendre que la souveraineté est un principe d’intériorité, que ce soit pour un individu ou un royaume ou une nation. Alors que la responsabilité est un principe d’extériorité, de soi vers autrui (jamais vers soi même). Une communauté, quelle que soit sa taille, repose sur le principe de responsabilité, mais divisé en classes ou castes sociales. C’est cette division qui crée d’elle même, car c’est sa fonction, le rapport de souveraineté et de servitude (ce rapport obéit strictement au principe de causalité et lui seul). En principe, la démocratie peut reconnaître une forme de division sociale, mais je ne suis pas certain qu’une population bien informée soit d’accord avec celle qui sert aujourd’hui de référence. J’en doute fortement même.

Or, dès lors où un peuple délègue sa souveraineté totale sur l’Etat à une personne ou groupe de personnes, elle perd ou plutôt, n’a jamais eut la pleine souveraineté de l’Etat, donc, du pouvoir, de la force publique, etc.

De fait, si on considère que le peuple en tant que tel est toujours maintenu en mineurité ou toujours considéré et laissé comme tel par le groupe détenant l’essentiel du pouvoirs, il est possible de dire que ces derniers exercent une forme de « régence » du pouvoir démocratique. Car la souveraineté ne peut se déléguer que vers le bas, c’est à dire, pour une mission et un temps déterminé. Par contre, déléguer sa souveraineté vers le haut, revient à la perdre et ne peut être motivé que par une forme d’incapacité d’exercer son pouvoir intérieur. Ici, l’immaturité politique et sociale, entretenue de manière perverse, manipulatoire.

Ceci dit, ce pouvoir démocratique ne peut reposer que sur le principe de responsabilité, qui garantie l’équilibre et l’équité de la souveraineté démocratique, dès l’instant où chacun revendique d’être responsable de ses droits et devoirs envers autrui (jamais envers soi même).

Ainsi, par définition, l’irresponsabilité du président est la preuve qu’il exerce d’un point de vue constitutionnel, le rôle de souverain d’Etat, non pas en apparat comme en Angleterre ou sous la 4ème république, mais en fonction et détention du pouvoir régalien de l’EtaT. Pour un pays qui affirme être républicain et démocratique, c’est totalement contradictoire.

La seconde remarque, c’est qu’en lieu et place de « logique », je met plutôt « relation de causalité », car c’est en ne faisant pas la relation de causalité qu’ils peuvent s’affranchir de la logique ! Mais après tout, le déni de relation de causalité est une pratique générale et je ne connais personne, à commencer par moi, qui y échappe en tout.

Au fait, statistiquement, le nombre de morts dû au covid c’est la moitié de 100 000, car on peut être sûr que de la différence statistique entre le nombre réel de morts et l’estimation de morts hors covid, tant cette infection ne peut être analysée autrement.

sinon, quelle est la logique de confiner toute la population, sans distinction des zones infectés et zones non infectés après deux semaines de confinement ?

Cela revient à maintenir alité toute la famille d’un malade par « solidarité », ou mettre toute la population en prison, sous prétexte qu’il y a des voleurs parmi elle !


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