Scuba 23 juillet 2021 11:26

@Pierre

c’est vous qui faite preuve de mauvaise foie, en refusant de comprendre la différence entre une AOC et une marque commerciale.
Les AOC (et leur équivalents internationaux), et la volonté de la France de faire respecter les AOC vient précisément du fait que des escrocs faisaient des produits (ici le champagne) en utilisant une appellation trompeuse pour le consommateur, qui s’il ne regarde pas assez attentivement l’étiquette pense qu’un champagne vient de Champagne, et l’achète en pensant avoir un vin de qualité fait en Champagne, et se retrouve avec une piquette californienne ou du champskoie russe. J’ai moi aussi bu des mousseux à l’étranger, présentés comme du « champagne mexicain », cela ne change rien à la donne. Ma réaction a d’ailleurs été immédiate : j’ai répondu au serveur que s’il était mexicain, ce n’était pas du champagne. et en l’occurrence, il n’était pas mauvais.

Le fait que certains en dehors de Champagne fassent du mousseux de qualité ne change rien à la donne. On peut effectivement avoir du vin mousseux de qualité, même en France, La clairette de Die par exemple, et ces vins n’ont pas droit à l’appellation champagne. L’utilisation de l’appellation champagne est donc bien une volonté délibérée de tromper le consommateur, voir effectivement le post de séraphin, sur la veuve cliquot américaine. Un fabricant honnête indiquerait vin mousseux, ou vin pétillant, ou toute autre description qui ne fait pas référence au champagne

Et cette histoire de protection ne s’applique pas seulement au produits français. La cachaça est forcement brésilienne, le curaçao doit venir de curaçao, etc...

Il ne s’agit donc pas de plaire aux autres, mais de s’insérer dans un monde multipolaire, en respectant les règles communes à tous. Les russes se plaignent régulièrement de l’unilatéralisme des occidentaux, mais dans cette histoire, ne respectent pas les règles communes.
Ne venez pas vous plaindre après que nous ne respectons pas les russes, si le russes ne respectent pas nos règles , qui ne sont pas spécifiquement françaises, mais bien internationales, et fixées par l’OMC. Les russes pourraient d’ailleurs se plaindre auprès de l’OMC (en sont-ils seulement membres ?) pour faire reconnaitre la provenance d’une vodka de Moscou.

Et je maintient mon commentaire sur la différence entre une AOC, et une marque commerciale. C’est d’ailleurs pour ça que les russes ne peuvent pas aller à l’OMC pour protéger ces deux marques commerciales de vodka. Mais comme dit plus haut, ils pourraient aller à l’OMC pour tenter de protéger leur vodka moscovite. Peut-être cela règlerait-il le problème ?


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