Guillaume WIL 10 septembre 2021 13:52

@pierrot

les Ecossais feront ce qu’ils veulent ou peuvent (car l’Histoire s’écrit selon ses propres contraintes) ... sans, en effet, demander leur avis aux lecteurs d’Agora... 

Par contre, en tant que Français, je parage aux lecteurs d’Agora mon point-de-vue sur la question, de manière argumentée. Dans la circonstance actuelle, faut-il soutenir Londres ou Edimbourg... je donne et argumente ma vue. 

Je pense précisément, en tant que Français, qu’il ne faudrait pas céder à un romantisme superficiel en la situation. Je démontre, me semble-t-il que la question écossaise est aujourd’hui un euro-régionalisme et non un national-libéralisme. Personnellement, attaché à la liberté, je pense que c’est dans le cadre national qu’elle peut le mieux s’exprimer. Je recherche pour mon pays la liberté, et donc la souveraineté. 

Dans le cadre du recouvrement de la souveraineté nationale française, je juge donc néfaste un soutien inconsidéré à un euro-régionalisme écossais opportunément mis en avant par des partisans du bureaucratisme bruxellois. Car je pense que ça se retournerait aussi contre nous qui souhaitons retrouver la souveraineté nationale française.

Ce qui n’empêche pas de maintenir une sympathie pour l’Ecosse, comme je l’exprime... mais « France d’abord » pour ce qui nous regarde... et j’attends réciproquement des Ecossais sincères qu’ils comprennent que, de notre point-de-vue et dans le contexte actuel, le destin de la France ne serait pas soutenu à ce stade par un éclatement du Royaume-Uni. Voilà tout. 


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