@Moi ex-adhérent

Je crains qu’en tant que « chercheur de bon sens », vous l’ayez déjà perdu, à moins que vous ne l’ayez jamais eut.

La question ne porte pas sur le passe sanitaire des vaccinés, vu qu’il est fait pour donner la liberté à ces derniers et la limiter, voir l’interdire à la partie de la population qui refuse le vaccin.La question se pose donc uniquement pour les non vaccinés à laquelle le passe sanitaire s’adresse. 

Et protester contre l’avantage des vaccinés d’avoir plus de liberté, cela ne s’appelle pas de la jalousie, mais de s’insurger contre un passe discriminatoire fondé sur un argument non valide qu’est celui de dire pour protéger la population vaccinée, alors même que le fait d’être vacciné est sensé protéger les vaccinés contre les non vaccinés ou les vaccinés d’ailleurs, puisque ces dernier peuvent quand même transmettre le virus. Mais comme il paraît que le vaccin protège des formes graves, il se vit comme un rhume et non comme une infection mortelle. Et c’est la raison pour laquelle le passe sanitaire ne s’adresse pas dans sa face devoirs aux vaccinés, mais uniquement aux non vaccinés et dans sa face droits aux vaccinés et non pas aux vaccinés. J’espère que votre « bon sens » vous permet de suivre le raisonnement logique.

Or, comment s’appelle le fait de discriminer une partie de la population parce qu’elle représente un risque d’attraper un rhume ? Car le « bon sens » dit que la liberté individuelle ne permet pas à la collectivité et à plus forte raison une moitié de cette collectivité, d’imposer un traitement qui ne met en danger que la personne elle même et pas autrui, puisque tous ceux voulant se faire vacciner l’ayant été, seuls ceux qui partagent le même espace non vaccinal ont le risque de développer une forme grave voir d’en mourir, mais ne sauraient s’accuser mutuellement de se contaminer, puisque partageant volontairement le même risque et ne pouvant plus menacer les vaccinés. Autrement dit, entre les deux, ne reste plus personne en dehors la volonté despotique d’un président et de sa clique népotique corrompue, soutenu par une cohorte de citoyens benêts.

Vous me suivez toujours monsieur le « bon sens » ?

Et le bon sens, cher monsieur, vous dit que si vous tenez comme principe la « non ingérence pour avis non conforme », alors, le passe sanitaire devrait exister que pour les testés positifs et non pour une catégorie de citoyens n’ayant commis aucun délit, si ce n’est de ne pas accorder leur confiance à un vaccin dont les effets ne sont pas encore connus avec certitude.

J’espère ne pas vous avoir perdu et si vous avez des problèmes, je vous invite à appeler d’autres « bon sens » à la rescousse. Je serais ravi de goûter à leur « bon sens ».

Bref, soit vous êtes en mesure de démontrer que c’est moi qui ne respecte pas le « bon sens », soit c’est vous et alors, je vous invite à vous interroger sur le sens de votre « bon sens ».