@moderatus
   
Il est impossible de surestimer la gravité du désastre stratégique que représente la prise de Kaboul par les Talibans. A Kaboul, la disparition subite de l’influence américaine n’a pas été due à un calcul politique, mais à l’absence complète de préparation et de décision de l’administration face à un mouvement militaire entièrement prévisible et prévu.
  
L’Administration Démocrate vient de laisser, sans la moindre contrepartie pour les intérêts de l’Amérique, une bande d’animaux dégénérés, génocidaires, violeurs et pillards, dont le cerveau n’est jamais sorti des steppes du septième siècle, prendre le contrôle total d’un pays de 37 millions d’habitants.
  
L’Armée américaine a largement la puissance de feu nécessaire pour arrêter ces sauvages et empêcher leur prise de contrôle du pays : mais elle n’a pas reçu l’ordre de le faire.
  
Elle aurait pu, si la retraite était décidée, procéder tel qu’on l’apprend dans toutes les armées, en commençant par détruire toutes les armes et les documents qui pourraient servir à l’ennemi. Elle a laissé sur place, intacts et prêts à servir ou à être vendus à des armées technologiquement plus sophistiquées – telles que l’armée iranienne – des quantités astronomiques d’armes et de munitions, des véhicules militaires de tous les types, des F-15, au moins un simulateur de vol, ainsi que des milliers d’ordinateurs contenant des informations stratégiques.
   
Les organisations les plus extrêmes de l’islam conquérant – Al Qaeda, Etat islamique et autres – avaient été affaiblies ces dernières années. Elles vont désormais se renforcer dans cette nouvelle matrice et utiliser cette base pour lancer des attaques à travers le monde.