Faute d’appeler clairement à l’élection de Zemmour, l’Auteur, par prudence sans doute, préfère avancer discrètement, à petits pas, l’air de rien... « Pourquoi pas Zemmour ? », nous lance-t-il, comme une invitation amicale à considérer la chose...
« Tout ça nous garantirait le retour de l’ordre dans le pays ! », nous promet-il alors...
De l’ordre, de l’ordre, de l’ordre !
Voilà tout ce qui intéresse notre citoyen peut-à être mal dans ses pompes mais bien dans les clous...
Et... de quel « ordre » parle-t-on ?
L’ordre public, celui sur lequel personne ne s’entend, chacun ayant à coeur de jouir de ses propres libertés et de voir celles des autres contraintes dans le même temps ? Ou l’ordre qui prend en compte les différences, c’est à dire ce désordre organisé fait d’humanité et de tolérance de l’autre ?
Notre amateur de lignes blanches, dont on devine qu’il ne la franchit jamais et qu’il se tient, croit-il, du bon côté, nous ferait-il miroiter les délices d’une société fasciste, là où l’individu s’efface laissant place au robot social, vidé de son humanité, tenu à ses seules obligations socio-légales, sans autres aspirations possibles ?
Nos Zemmouriens en appeleront-ils encore à « l’esprit de la Constitution » après ça ?
Ici, s’il y a « chaos », il n’est que dans la tête...
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