cevennevive cevennevive 6 septembre 2021 10:53

Bonjour C’est Nabum,

Eh oui, je l’ai vécu tout cela.

Notre cochon « annuel » était élevé comme un membre de notre famille. Il me regardait en soupirant à travers le treillis de son « appartement » qui donnait sur « la cabane au fond du jardin ». Je lui parlais , lui disant qu’avec ses yeux roses, il était bien laid...

Et puis un jour, mes parents m’éloignaient de la maison car je ne supportais pas les cris du condamné. Les voisines, les parents, la grand mère, s’activaient devant les tables couvertes de bidoche et les chaudrons plein de bonnes choses qui sentaient si bon.

Et on se régalait des saucisses, jambons et pâtés toute l’année.

Après cet « assassinat », un autre pensionnaire venait emplir le même office, avec ses yeux roses et ses soupirs, faisant du lard pour notre soupe de l’hiver suivant...


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