Le Cep n°56. 3ème trimestre 2011 : Lire La plus ancienne tablette sur le déluge.
http://le-cep.org/archive/CEP_56.pdf
Un des arguments-clés de l’exégèse « critique
» concerne le
récit
mosaïque du Déluge. Il leur faut prouver qu’il ne s’agit pas d’un
événement
historique mais d’un conte oriental. Comme les Hébreux furent
déportés
à Babylone, la thèse couramment admise consiste à dire que l’auteur
tardif
de ce passage de la Bible s’est inspiré d’un récit babylonien figurant
dans
les tablettes de l’Épopée
de Gilgamesh,
datée au plus de 1800 avant
Jésus-Christ.
Or un assyriologue allemand attaché à l’Université de
Pennsylvanie,
Herman Hilprecht, découvrit sur le site de Nippur une tablette
dont
le déchiffrement fut achevé en 1909. Cette tablette (CBM 13532) est
beaucoup
plus ancienne que la plus ancienne date possible pour l’Épopée de
Gilgamesh.
Or son récit
est rigoureusement conforme à celui de la Bible. Il
en
résulte que la Bible n’a pas copié le « mythe » babylonien ; ce serait plutôt
l’inverse,
ce qui explique les déformations et les invraisemblances de
l’Épopée. Ne pouvant réfuter
Hilprecht, ses confrères organisèrent une cabale
contre
lui, l’incitèrent à quitter Philadelphie et, depuis 1912, cette tablette
dérangeante
dort dans les collections de l’Université.
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