Pascal L 24 septembre 2021 14:27

@Mélusine ou la Robe de Saphir.
Prendre un poisson pour en faire une généralité est un sophisme. L’océan Pacifique a une capacité de dilution des isotopes considérable et permet d’arriver très rapidement à des seuils inférieurs à la radioactivité naturelle de certaines régions comme celle de Fukushima. Cela me rappelle des écolos venus visiter une école proche de Fukushima avec des capteurs. Ces capteurs se sont agités mais ont montré une radioactivité proche du niveau naturel de la région. Cela ne les a pas empêché de proclamer que l’école était dangereuse et qu’ils n’y mettraient pas leurs enfants. Visiblement, ils n’ont jamais promené leurs appareils en Limousin ou en Bretagne. Tout être vivant a une capacité de réparation des lésions lorsque le niveau reste faible comme avec la radioactivité naturelle. A Tchernobyl, les organismes vivant se sont adaptés pour augmenter cette capacité de réparation ; seuls les oiseux migrateurs souffrent des effets de cette radioactivité.
Dans la réalité, l’énergie nucléaire civile est une des plus sures. Elle a, jusqu’à présent, tué beaucoup moins que le charbon ou le pétrole. Ces accidents sont plus rares, donc médiatiquement plus exposés. Toute énergie concentrée crée des risques. Ce sera le cas lorsque nous voudrons stocker l’énergie solaire ou éolienne dans des batteries de très grande capacité pour compenser les fluctuations. Aujourd’hui, la régulation entre offre et demande est faite en Europe avec des centrales nucléaires car se sont les seules à avoir assez de puissance pour couvrir les fluctuations. Si nous voulons le faire avec des batteries, il nous faut quasiment la puissance d’une centrale nucléaire sous la main.


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