Samson Samson 21 septembre 2021 23:03

« Il s’agirait du devoir des sciences de sortir la condition humaine de ses déterminismes et ce, afin que l’humain n’ait plus à craindre aucune limite. Pourtant certains courants, nie même jusqu’à la limite de la mort. Entre dépasser ses limites et se penser sans limite et ne vouloir plus aucune limite, il y a un grand écart qui serait donc franchissable par les technosciences. Cette toute-puissance serait alors individualiste et réservée à une élite. »

Bonsoir @Mila Gatti,

C’est toute la différence entre humanisme et transhumanisme : quand l’humanisme envisage le libre-arbitre comme la petite cerise au sommet du gâteau constitué par nos innombrables déterminismes, le transhumanisme s’efforce lui d’en nier et d’en abolir toutes les limites.

Dans le cadre d’une Pensée Unique néo-libérale confiant toute initiative aux seules forces du marché (affranchies elles aussi de toute limite), la montée en puissance du capitalisme bio-tech ouvre à de très juteuses perspectives, pourvu bien entendu que d’affreux rétrogrades n’y mettent au nom d’une « éthique » désormais révolue quelque bâton dans les roues.

Pas pour rien qu’ayant su saisir l’opportunité « pandémique » de Covid-19 pour imposer l’expérimentation à très large échelle de ses bidouilles génétiques prétendument « vaccinatoires », l’irrépressible ascension du transhumanisme et des plantureux bénéfices de Big Pharma coincide idéologiquement avec la toute aussi irrépressible ascension du « progressisme sociétal » et de sa « cancel culture », largement subsidiés par l’Open Society Foundation de Georges Soros et visant au nom de sa promotion des plus improbables minorités opprimées et de sa « lutte contre le patriarcat » à abolir toutes normes et nier des déterminismes culturels, sociétaux et biologiques aussi fondamentaux que la différence sexuelle ou notre condition mortelle.

En Marche vers Nulle Part, le nihilisme transhumaniste ouvre en fait à la pire et la plus absolue des servitudes : celle d’un transhumain standardisé, sans racines et dépendant strictement pour sa survie des clauses contractuelles associées à sa maintenance technologique, « déconnectable » ou « débranchable » à volonté s’il à le malheur d’y faire défaut ou de manquer de fonds pour le renouvellement de son « abonnement » en deuxième, première ou business classe.

Ce sera donc sans moi ! smiley

Merci pour votre intéressante tribune et votre invitation au débat, en vous présentant mes respectueuses salutations ! smiley


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