suispersonne 8 octobre 2021 13:17

Glyphosate et Amiante ...

même combat, mêmes « experts » malhonnêtes payés par l’industrie.


Les plus jeunes ne peuvent pas se souvenir de la violence avec laquelle le CPA (comité professionnel de l’amiante) et les thuriféraires de l’amiante, dont de très nombreux médecins du travail totalement inféodés au patronat, ont lutté contre l’émergence de la VÉRITÉ : l’amiante tue, on le sait déjà avant la guerre de 14-18.

A l’époque, tous les industriels qui utilisaient l’amiante (chantiers navals, textiles, mines, bâtiment, …), très bien informés, étaient rassurés par la lenteur du déclenchement des symptômes du mésothéliome : entre 20 et 40 ans après la première exposition.

L’espérance de vie réduite des travailleurs exposés réglait souvent le problème avant même l’apparition des symptômes. Tout roulait.

Qui se souvient de la normande Condé sur Noireau, dans « la vallée de la mort », où se poursuivent encore les décès dus à ce merveilleux matériau ?

En 1970, les ouvriers voulaient tabasser, par peur de perdre leur si précieux emploi, le journaliste de Hara Kiri hebdo venu enquêter sur le sujet …

Eh oui, après Dumont, les premiers écologistes de France, c’étaient Fournier, Cavanna et leurs amis de Hara Kiri.

Aujourd’hui, au Canada (1er producteur mondial), les autorités chantent que leur amiante est inoffensif … vive le ceta ...


Voyons ce que nous dit le glyphosate.


D’abord il est biodégradable !

En fait non, depuis une vingtaine d’années, l’industriel a été obligé de rectifier cette prétention diabolique.


Les « agriculteurs » industriels sont bien obligés de l’utiliser comme désherbant contre les « mauvaises » herbes !

Ah oui ? Et comment faisait on avant ?

Vont ils comprendre qu’il n’y a pas de mauvaises herbes, mais des collaborations naturelles des végétaux ?

Que si certains sont qualifiés d’envahissants, c’est en réponse à de très mauvais traitements des sols ?


Mais savez vous que ces « agriculteurs » industriels ont trouvé bien commode de répandre le produit sur les blés juste avant la moisson ?

Soi disant pour « assécher » la récolte, et donc éliminer le risque de germination prématurée due à la pluie !

En réalité, ils tuent les grains, qui perdent toute capacité de germer : ce n’est qu’une question de confort, bien avant même le risque de mouille.

Merci aux techniciens des chambres d’agriculture : au printemps, les champs deviennent rouges en 48h, juste avant les semis, et en juin, tous les blés sont secs, homogènes, prêts à la moisson mécanique.

« De mon temps », les moissons et la batteuse, c’était vers le 15 août ...


Donc les quantités de ce produit dans les récoltes, dans le pain, sont incroyablement élevées, alors que les études montrent des effets létaux à des doses infinitésimales.


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