velosolex velosolex 19 octobre 2021 19:49

@karim
Pour mémoire la Russie n’a pas remboursé l’emprunt Franco Russe, autrement plus conséquent que cette ardoise algérienne.
Ne parlons pas de la dette de guerre énorme que l’Allemagne aurait du régler à la France, dans les années 20, en raison des trois millions de mort, du l’anéantissement industriel de tout le nord est de la France, des terres agricoles rendues stériles ou empoissonnées. . 
Des exemples d’exaction faites par les Français, par les russes, ou par les ottomans, les anglais, les américains, les espagnols, on peut en trouver cent, mille. L’histoire de l’humanité n’est qu’un champ d’horreurs.
Une fois que les acteurs sont morts, les enfants de ceux ci doivent ils continuer à s’égorger et à chanter cette hymne patriotique algérien qui est un appel au meurtre, et à la régression ?.
Où ceux qui chantent ces paroles ne doivent ils pas se demander si on ne les instrumentalise pas ?
J’ai comme l’impression que vous êtes embourbée dans une mémoire sélective. Si les Français avaient gardé le même ressenti envers les allemands, il y aurait eu au moins deux guerres depuis 45. Dix ans après on se donnait pourtant la main, au lieu de radoter des vieilles haines qui nous avait amenait à cette guerre. 
La différence avec l’Algérie, c’est que la France a une vieille histoire en tant que nation, et que les gens en sont revenus des guerres de religion. La France a été envahi par les anglais, par les Allemands. Les habitants eux mêmes ont eu à souffrir de différents régimes, qui se sont soldés parfois par des massacres faisant des dizaines de milliers de victimes, voir davantage. Albigeois massacrés par saint louis. Villes entières passées par le fil de l’épée, comme Béziers par le duc de Montfort, hauteur du prophétique : « Tuez les tous, dieu reconnaitra les siens ! »... Bretons martyrisés pendant la révolte du papier timbré, avec des enfants mis sur la broche dans la bonne ville de Rennes,, sous le règne de Louis quatorze. Vendée, femmes et enfants victimes par centaines de milliers des colonnes infernales républicaines en 1793.
Communards de Paris fusillés par dizaines de milliers en 1871. Je fais court. Je ne parle pas des dizaines de jacqueries en alsace ou dans le sud ouest, réprimées à chaque fois dans le sang de tant de saint Barthélémy locales. Mais ce sont des massacres. Pas des génocides. Deux ou trois peuvent prétendre à ce titre. Celui des juifs, des arméniens, et peut être bien des ukrainiens pendant la grande famine décrété par Staline qui fit cinq millions de morts. 
C’est une notion qui peut attiser la haine là où elle n’a plus d’objet. Les acteurs ont disparu, et ce sont des vivants qui tirent les ficelles. Ils se foutent bien d’une mémoire instrumentalisée pour les ballots, qui s’exciteront déjà dans un stade de foot. Ils ont fait leurs preuves au Rwanda et en Yougoslavie. 


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