Claude Courty Claude Courty 6 décembre 2021 05:07

@lecoindubonsens

Bien qu’il me soit difficile d’appréhender en quoi mes propos peuvent ne pas vous être compréhensibles, en l’absence de précisions de votre part, votre désolation m’oblige à une dernière tentative d’explication, espérant que vous prendrez le temps de la lire. Et ne soyez pas aussi désolé que vous dites l’être ; tout n’est pas perdu, pour autant que vos convictions ne soient pas encore devenues ces certitudes pouvant aller jusqu’à vous priver de la liberté d’admettre des évidences factuelles et chiffrables offertes au premier venu, parmi lesquelles :


— Le caractère incontournablement pyramidal de toute société fondée sur l’interdépendance hiérarchisée de ses membres, dans une altérité – compliquée par le nombre – résultant de l’héritage génétique, social et culturel de chacun, selon les hasards de sa naissance ; quels que soient les aléas de son existence par la suite et l’assistance que puisse fournir la collectivité aux plus déshérités de ses membres.

— Le fait que richesse et pauvreté existent l’une par l’autre – dans leur relativité. Sans pauvres point de riches et inversement. Dans une structure sociale que ne peuvent modifier durablement les idéologies les plus obstinées, chacun est le pauvre ou le riche de plus pauvre ou de plus riche que lui.

— Le fait que si la richesse matérielle – individuelle comme collective – de l’humanité n’a pas d’autres limites que les ressources de la Terre (et peut-être d’autres planètes dans le futur), ainsi que l’appétit, l’ambition, la cupidité… de ceux qui la convoitent, la pauvreté a la sienne, qui est le niveau zéro de la richesse (grand oublié des discours les mieux intentionnés).

— L’impuissance des luttes sociales les plus acharnées à changer la condition humaine, comme en atteste la rémanence des revendications des plus frustrés, depuis que le monde existe ; l’indéniable amélioration des conditions d’existence de l’espèce étant avant tout le résultat du progrès scientifique et technique.

— La croissance de l’indissociable binôme économie/population – dont l’histoire se confond avec celle de l’humanité – et le creusement permanent qui s’ensuit, des inégalités sociales (sans qu’étrangement, les économistes et autres experts en sciences humaines y fassent référence).

— Et puisque le sujet retient votre attention, la pire honte de l’humanité qu’est la pauvreté extrême, qu’il serait pourtant possible d’éradiquer en harmonisant la relation pauvreté-richesse par instauration d’un revenu universel minimum et inconditionnel (RUMI), plutôt qu’en s’obstinant à distribuer des aides aussi vaines que d’un coût cumulé pharamineux, décourageant la richesse qui en est le seul remède, sans compter les effets de nouvelles technologies automatisant en premier lieu les tâches dont (sur)vivent encore les plus pauvres.

— Moins sensible à la raison qu’aux passions que lui dictent son angoisse existentielle, ses innombrables peurs et son obscurantisme : une humanité dans le déni de ce qui précède


Pour plus de précisions :

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2021/10/condition-humaine-et-condition-sociale.html

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2015/03/schema-sans-commentaire.html

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2019/07/pour-un-revenu-universel-minimum-et.html

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2021/05/lettre-ouverte-aux-partisans-de.html


PS - Concernant la pensée dominante : Je crois ne pas être le seul à considérer comme telle une pensée toutes croyances religieuses et opinions politiques confondues – caractérisée par le conformisme et une compassion plus ou moins consciemment héritée d’un marxisme aussi sommaire que persistant, en dépit de ses hécatombes, supérieures à celle de 2 guerres mondiales.


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