Je dois dire que j’adore les articles truffés de tableaux,graphiques et chiffres

destinés à parfaire l’enfumage global . Je n’ai pas été déçu une fois encore .

Ces chiffres, qu’est-ce qu’ils sont pratiques . Il suffit de les sortir du contexte, en

évitant soigneusement de les analyser (si en plus le lecteur ne peut pas le faire

lui-même, l’enfumage est garanti ) .

Je m’explique : par exemple, je cite l’article « En France au 24 novembre 2021, il y

a près de 1 500 personnes en réanimation (1 483).  »

Le lecteur est forcément horrifié en lisant cela . Mais en y réfléchissant un peu

(cas du lecteur habitué à analyser) , qui sont ces personnes sous réanimation ?

Des accidentés de la route ? Des victimes d’infarctus ? Des malades en phase

terminale ? En France, on ne met en réanimation que des malades du covid ?

Ca me rappelle l’entretien d’un journaliste avec Catherine Hill, épidémiologiste sur

la chaine Blast . Cette brave dame annonçait benoitement 45 décès journaliers qui

ne choquaient personne ( manière de reprocher sans doute aux réfractaires à

l’injection leur manque de sens du suicide collectif ? Eux qui n’ont pas accès à

une partie de la vie en société seraient responsables des contaminations ? Par

magie sans doute ?) .

Elle oubliait bien malencontreusement de dire qu’il meurt

environ 1500 personnes par jour en France en année normale . Bien entendu, si

elle le disait, le nombre horrifiant de 45 décès serait moins impressionnant .

Je m’arrête là car une démonstration n’a pas besoin d’infliger 50 000 mots pour

être efficace, du moins si le but est atteignable en restant honnête .