Pascal L 16 décembre 2021 15:22

@zygzornifle
La transmission orale a duré bien moins longtemps que ce que vous prétendez. Il existe par exemples au moins deux textes en Araméens qui disent que Matthieu a récité son Evangiles pendant 6 ans et l’a mis par écrit la 7ème année. Cela nous place l’écriture en Araméen de l’Evangile en l’année 37. Il est intéressant de voir l’Evangile en Araméen contenu dans la Peshitta, la Bible des Assyro-chaldéen, toujours araméophone. Cet Evangile reprend le même texte, celui qui est connu par plus de 24000 manuscrits. Cet Evangile a aussi la particularité de contenir des balises facilitant l’apprentissage du texte. Ainsi, le texte est rimé et rythmé et le mot qui finit chaque paragraphe est aussi celui qui commence le paragraphe suivant. Ces balises ne se retrouvent pas dans les autres textes que nous connaissons, car il est impossible de les conserver à la traduction tout en maintenant intacte la structure du texte. Nous pouvons donc affirmer que cet Evangile en Araméen est le texte original qui a servi de base à toutes les traductions. Il ne faut pas confondre cet Evangile avec un autre texte qui a été traduit du Grec à l’Araméen vers le 4ème siècle. Cet autre texte ne contient plus ces balises.

Par ailleurs, les Evangélistes n’ont pas le beau rôle dans ces textes et il serait étonnant que le texte ne soit pas le reflet de la vérité car tout auteur de roman se donne le meilleur rôle... Tous les éléments de contexte (lieu, personnages, événements) contenus dans les Evangiles sont confirmés part les historiens.

Aujourd’hui, plus aucun historien ne remet en cause l’authenticité de ces textes, même si rien ne vous oblige à croire à l’enseignement de Jésus. 

Donc si vous avez des infos sur des manipulations qui n’ont jamais été publiées, faites-en donc la révélation au monde qui sera intéressé par votre érudition.

Jésus n’ayant parlé que du salut après la mort, je m’étonne que vous vous intéressiez à ce texte qui ne semble pas vous concerner. Il a promis ce salut aux personnes qui accepteront l’amour de Dieu, mais nous ne savons pas grand chose pour ceux qui le refuseront. Seront-ils sauvés contre leur gré ? Iront-ils en enfer ou disparaîtront-ils après la mort ? Ce dernier point semble avoir leur préférence mais nous n’en savons rien.


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