Adèle Coupechoux 20 février 2022 10:22

En fait, ce qui est sous traité, finit par être mal traité.

L’idéal serait que nous puissions rester le plus longtemps possible chez nous.

Soit en famille, et à condition que cette famille ait existé et continue d’exister et en ait aussi les moyens. Souvent la famille n’aura été qu’absente voire maltraitante. Et surtout il faut des sentiments entre ses membres. L’amour n’est pas un dû, ni chez les parents, ni chez les enfants. Ni chez les soignants d’ailleurs.

Soit à son domicile avec des infirmières, des médecins. Et plusieurs. Encore faut-il donner des moyens...Et du fric, c’est pas ce qui manque. C’est ce que tout un chacun aura pu constater en cette période de « pandémie »...

Bien souvent les aides à domicile ont des amplitudes de travail complètement déraisonnables pour finalement être sous payés tout en étant polyvalentes. C’est aussi une maltraitance. 

Faire le ménage, aider des personnes âgées à se mouvoir pour avoir le dos complètement foutu n’est pas la solution. Les personnes âgées sont souvent très raides et vont à l’encontre de votre aide. Elles ont peur et résistent. Du coup, vous vous cassez le dos.

Quant aux EPHAD, qu’il soit public ou privé, ne changera pas la donne. Il s’agira toujours d’un mouroir. Et d’une machine à fric. 

Le fait que la maladie et la vieillesse soient des facteurs d’enrichissement pour des personnes sans scrupule, c’est aussi cela qui doit changer. J’en conviens avec vous, il devient donc urgent de changer de système économique.


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