charly10 14 mars 2022 15:32

N’oubliez pas que le l’essence hors taxes, qu’on vous vend aujourd’hui vient d’un pétrole qui a été acheté il y au moins 3 mois à 75/80 dollars le baril et que l’on nous revend aujourd’hui en fonction des délires spéculatifs (130 dollar avant-hier, 111 aujourd’hui). Le prix auquel dépend du cours spéculatif du marché libre, et également de la parité dollar euro. Ce système qui prévaut depuis plus de 60 ans et que l’on camoufle gentiment sous le vocable « loi de l’offre et de la demande » est un système nuisible, car il ne repose la plupart du temps, que sur des arguments « ressentis » par des traders au comportement moutonnier.

Dans cette affaire une chose est sure, ce sont les spéculateurs en tout genre qui vont mettre les peuples à plat. Exemple le plus probant les prix du pétrole. Malgré le conflit ukrainien, le pétrole ne manque pas, et même si la Russie coupait l’approvisionnement, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

Dans ce domaine du pétrole depuis 60 ans on nous mène en bateau.

Le cout moyen de production d’un baril est de 5.5 dollars. Les 5,5 $ ce sont les coûts techniques : avant taxes, royalties, etc .. ! Très dépendants des régimes fiscaux des pays !

Le « point mort organique moyen », avant dividendes est de 25 dollars par baril (info source Total).

C’est-à-dire qu’en moyenne à 25 dollars/baril, une compagnie commence à faire du bénéfice.

Les couts actuels du baril sont alimentés par les accords pétroliers entre pays producteurs mais aussi par la spéculation, sur les marchés SPOT en particulier l’ICE Londres qui pousse toujours à la hausse depuis sa création en 2002. Leur volatilité est donc de plus en plus importante à cause des craintes générées par certaines actualités et qui ne sont parfois pas fondées. Ces effets sont en effet provoqués par une peur des pénuries de pétrole qui font régulièrement grimper les prix. A ce jour il n’y a pas de pénurie de pétrole, l’argument guerre en Ukraine est un élément spéculatif.

Aujourd’hui les productions sont largement suffisantes, au regard des consommations actuelles. Les US sont autosuffisants, et de nombreux gisements sont maintenant accessibles par les techniques de production type forage horizontal. Compte tenu de l’évolution vers d’autres énergies, non carbonées, le pétrole n’est pas près de manquer. Donc mise à part les taxes prélevées par l’état, (TICPE, carbone, et autres…) et les variations de cours euro dollar, il n’y a pas de raison logique à l’augmentation du baril. Au-dessus de 50 dollars, le prix du baril est un phénomène purement spéculatif.

Et l’état devrait réagir à la hausse des cours en limitant voir régulant ses taxes, car cela risque de couter sérieusement à la relance notre économie.

 

 


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