eau-mission eau-mission 19 juin 2022 15:50

@Parrhesia

Pour discuter de votre point de vue de façon constructive, il faudrait une longue réponse. Ce que je lis de votre présentation m’indique que vous me précédez en âge. Aussi ce qui s’est passé dans les annees 50-60 est-il plus concret dans votre esprit que dans les souvenirs de l’enfant que j’étais.

Je m’adressais au pseudo simplet, dont par contre je situe bien les ressorts revanchards. J’ai eu mon dernier prix d’excellence en 68, j’avais 14 ans. Après, j’en ai dégusté des gars comme lui, qui n’ont rien d’autre à reprocher aux bons élèves que d’avoir trouvé dans l’effort de l’étude des satisfactions qu’ils n’ont pas connues, n’ayant même pas essayé.

Voir sa réaction honteuse lors de la mort de L.Montagnier.

Pour compléter ma présentation, j’ai repris pied avec une humanité plus saine en classe prépa, malgré tous les défauts que présentait ce système. Et je n’en ai jamais voulu à ceux, nombreux, qui étaient plus doués que moi, voire mieux préparés à manipuler les concepts scientifiques.

Avant de vous répondre, j’aurais voulu retrouver ce que dit de la société du spectacle une française qui nous honore, A.Bilheran. C’est à son interprétation que je pensais dans mon post à @nono le petit.

Vous ne dites pas d’où vient, au fond de la psychologie humaine, la perte d’âme que vous dénoncez. Il me semble que le droit à ré-écrire l’histoire qu’on a fait semblant de nous accorder individuellement (pansement sur la blessure narcissique du mauvais élève, anesthésique remédiant artificiellement à la prise de conscience de nos erreurs) s’assortit paradoxalement d’une interdiction de remettre en cause la parole officielle.


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