Johan Johan 14 mai 2007 18:03

Bonjour à tous,

1 En ce qui concerne le pouvoir du consommateur :

Effectivement nous sommes beucoup. Mais ce n’est pas une démocratie que le pouvoir au consommateur, mais une ploutocratie (une action égale un vote). Maintenant, c’est vrai que ce pouvoir est plus favorable aux plus modestes que l’actionariat. Pour être actionnaire, il faut pouvoir bloquer ses revenus sous la forme d’épargne. Or en France, comme aux USA ou en GB, un nombre de plus en plus faible de personne truste de plus en plus les capitaux disponbles, et un nombre croissant de personnes plus modestes sont obligées de s’endetter pour vivre (la dette privée n’a jamais été, en % du revenu annuel, aussi forte en France).

L’intérêt c’est de jouer sur les flux plutôt que les valeurs abolues.

2 La dérégulation... et le dumping judiciaire. On applique plus nos lois en France : l’inspection du travail, la répression des fraudes et le conseil de la concurrence sont sous financés, tout comme notre Justice à 3 vitesse (qui permet de promettre tous les droits opposables que l’on veut smiley ).

Combien de personnes travaillent en heures sup sans être rémunérées ? Si on veut que travailler plus permette effectivement de gagner plus, ça passe aussi par là.

3 Améliorer la distribution des marges.

Le programme de Bayrou était à mon avis le mieux à même de relancer les petites et moyennes entreprises. Cependant il manquait une chose essentielle : comme faire cesser le mouvement d’aspiration des marges des petits vers les gros ?

Une piste : laisser aux sous traitants de produits manufacturés un espace pour développer leurs marques sur les emballages de leurs distributeurs (genre obligation légale d’un quart de la boîte), limiter les clauses de non concurrence...

4 Rénover le jeu des responsabilités

La mode est à l’externalisation. On commande, on sous traite. On laisse les autres prendre les risques pour mieux fonctionner à flux tendu. Et quand la croissance est en berne, on les laisse fermer, licencier, faire faillite, sans en assumer les conséquences. Aibus supprime des postes, mais va sous traiter d’avantage à l’avenir.

Donner un plus grand pouvoir requalificateur au juge, et reconnaitre expressément cette responsabilité.

5 Régler le souci du financement dans une approche durable

Le financier ne se préoccupe que de la rentabilité de l’activité, et le plus souvent de la rentabilité à court terme. Or le dveloppement durable ne peut pas s’aligner avec de tels taux. Il faut nécessairement un régulation de ce fait, par un accès privilégié aux financements.

Par ailleurs, les prets sont beaucoup plus chers pour les petites structures que pour les grosses, ce qui accrue la concentration sous forme d’oligopoles.

Maintenant, comme faire concretement pour ça, je ne sais pas encore. Mais je cherche...


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe