velosolex velosolex 28 juillet 2022 11:47

Ca me fait penser à un excellent petit roman drolatique et critique. « Sans nouvelles de Gurb », d’Edouardo Mandoza. L’histoire d’un alien tombé de l’espace. Dans la veine des « voyages de Gulliver », et de l’esprit de Montesquieu dans « les lettres persannes ». Tous ces livres nous ramènent l’étrangeté d’un monde qui disparait qand on y vit longtemps, et qui saute aux yeux d’un étranger. Extraits de « Sans nouvelles de Gurb » avec d’abord un petit résumé du livre extrait de babelio : « Deux extraterrestres débarquent pour une mission d’étude. Le lieu : la terre. Sujet : les hommes. L’auteur de ce journal a la responsabilité de cette mission. Croyant bien faire, il envoie son subalterne Gurb au contact de la zone et de la »faune autochtone", métamorphosé pour l’occasion en une forme qu’il imagine totalement passe-partout : Madonna. Il ne lui faudra pas plus de 20 heures pour qu’il disparaisse et que, sans nouvelles de lui, le narrateur se voit contraint de partir à sa recherche et à la découverte de Barcelone et des habitudes terrestres. Notre héros se retrouve alors à son insu au centre d’aventures pour le moins désopilantes.
Mais enfin, de qui parle-t-on ici ? De nous bien sûr ! De notre société, de ses mœurs et de ses coutumes, de son arrogance et de sa lâcheté. De ses bons côtés aussi, de ce qui fait que nous sommes parfois vils ou valeureux. Et si souvent, à la lecture de ce petit livre, un rire salutaire et incontrôlable vous secoue comme un prunier, il s’en faut aussi de peu parfois pour qu’il nous inspire la terreur de nous-mêmes. Car l’humour délirant d’Eduardo Mendoza est ainsi dosé qu’il recèle toujours une part certaine de férocité. Ainsi, par moments, on en viendrait presque à s’écrier : pauvres extraterrestres perdus dans ce monde de fous ! —Hector Chavez

7 h 30 : Je décide d’adopter l’apparence d’un être humain individualisé. Après consultation du Catalogue, j’opte pour le comte et duc d’Olivares.


« Je commande et j’ingère un hamburger. C’est un conglomérat de particules provenant de divers animaux. Une analyse sommaire me permet de reconnaître le bœuf, l’âne, le dromadaire (à une et à deux bosses), l’éléphant (d’Afrique et d’Asie), le mandrill, le gnou et la baleine à spermaceti. J’y trouve aussi, pour un pourcentage moins important, des taons et des libellules, une demi-raquette de badminton, deux boulons, du bouchon et du gravier. J’arrose mon repas d’une grande bouteille de Zumifot. »


Imaginons Gurg parachuté en Ukraine, et les suppositions qu’il peut faire sur la cause des bombes, alors qu’il recolle les morceaux de son corps éparpillé...


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