@sylvain
C’est justement ce qui est soumis depuis quelques années à
des coups de boutoirs de plus en plus violents.
La notion d’état-nation
est mise en cause « de facto » d’une part par les stratèges du
mondialisme pilotés par l’hégémonisme américain, et d’autre part par les
partisans du fédéralisme européen, qui y voient une construction politique artificielle
pour légitimer un état centralisé. Pour eux, il s’agirait d’une phase de
l’évolution politique ayant vocation à être dépassée au profit de l’unité
européenne puis d’une gouvernance mondiale. Cette conception soulève deux
questions :
- les Etats-Unis constituent-ils un « état-nation » ?
- pour ces théoriciens, n’y aurait-il pas en
filigrane la possibilité d’un leader dans cette fédération et ce N.O.M. ?
Et s’il ne s’agit pas d’un état, de quelle entité s’agirait-il ?