@Captain Marlo

Bonjour, je pense qu’avant ce citer cet article, il est bon d’aller vérifier tout de même les informations concernant les affirmations de ce Monsieur.
Vous y verrez que le site Natura 2000 est constitué de 3 forêts, 2 privées usagère, non usagère, et la dernière publique.

Que tout d’abord ce classement à été réalisé pour faire face à la pression foncière assez forte dans la région.

« Une forêt de 2000 ans d’âge, utilisée par les usagers qui enlevaient les branches et le bois mort »,
C’est à mourir de rire, 75% des forêts du Pays sont privées, les forêts les plus entretenues sont celles du domaine public. Un propriétaire de forêt privée qui va ramasser le bois mort pour que sa forêt soit belle. C’est dans les livres, mais pas dans la réalité ou si peu.
Ce massif forestier que je connais car proche, porte toujours les stigmates de la tempête de 1999, ou les arbres tombés, sont encore visibles, alors les branchages..

Bref, c’est une forêt très très particulière.

Quelques extraits de l’étude officielle concernant cette zone

Elle est décrite comme une exception locale et une particularité nationale. C’est un sujet complexe, de par la multitude de propriétaires et d’usagers impliqués, mais aussi du nombre d’associations qui gravitent autour de celle-ci et de leurs points de vue divergents.
Le conflit omniprésent entre les propriétaires et les usagers est né lors de la fin du gemmage dans les années 70, et donc de la disparition progressive des résiniers qui surveillaient et entretenaient la forêt.
La fermeture des scieries, les tentatives de cantonnement des droits d’usage, les divers abus (pénétration en propriété privée sans autorisation, mauvais encadrement des prélèvements de bois, prélèvements anarchiques…) ou encore les procédures judiciaires, ont renforcé les discordes.
Les positions se sont refermées, laissant peu de place à la discussion.
Les conflits se sont durcis au fil du temps, les sentiments personnels prédominent aujourd’hui.
Les textes anciens définissant les droits d’usage apparaissent pour certains obsolètes. Mais tous s’accordent pour considérer que ces privilèges trouvent leur fondement dans le but de l’intérêt général.
Ils deviennent également une option essentielle dans une logique de développement durable, tant prônée à l’heure actuelle

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Par manque d’entretien, la forêt vieillie et s’asphyxie. La gestion actuelle, qui se résume aux prélèvements de bois de chauffage et de bois d’œuvre, a des conséquences sur la physionomie de la forêt à moyen et long terme, ralentit le processus de régénération et met en péril la survie du massif

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Autre source d’inquiétude, les difficultés d’accès et le niveau d’aléa élevé renforcent les risques d’incendie. Les possibilités de sauvetage sont limitées, de nombreux accès pompiers sont encombrés depuis la tempête de 1999.

Bien sûr, sans compter les aides financières versées pour tenter de « protéger » cette forêt....