Clark Kent Philippulus 22 août 2022 08:49

« Christine Lagarde (ancienne directrice générale du F.M.I.) qui choisit quelle politique appliquer au sein de l’Eurosystème. »

  1. Avant d’être catapultée au FMI, Christine Lagarde a été de 1995 à 2002, membre du cercle de réflexion enter for Strategic and International Studies(CSIS), où elle coprésidait la commission Action États-Unis-UE-Pologne avec Zbigniew Brzeziński. Elle a aussi été ministre de l’Économie, des Finances et de l’Emploi (transformé ensuite en ministère de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi) de 2007 à et a fait l’objet d’une enquête pour « complicité de faux » et « complicité de détournement de biens publics » au motif qu’elle se serait personnellement impliquée dans un processus qui comporterait « de nombreuses anomalies et irrégularités » dans l’affaire Tapie-Adidas pour lequel elle a été déclarée coupable de « négligence », mais dispensée de peine et de l’inscription de cette condamnation à son casier judiciaire, en raison de sa « personnalité » et de sa « réputation internationale » (sic). Il ne s’agit donc pas exactement d’une oie blanche, et ses actions ont toujours servi les intérêts des Etats-Unis où elle a étudié de 1974 à 1977 grâce à l’association American Field Service et où elle a été diplômée du lycée Holton-Arms School à Bethesda (Maryland), et effectue un stage au Capitole en tant qu’assistante parlementaire de William S. Cohen, représentant du Parti républicain du Maine, devenu ensuite secrétaire à la Défense de Bill Clinton.
  2. La politique qu’elle « choisit » d’appliquer est celle de la FED, la maison mère du système dollar-euro.
  3. Ce n’est même pas la FED qui détermine la stratégie financière de l’empire US, mais le lobby des banquiers privés. Les dettes des états ne sont d’ailleurs pas contractées auprès d’autres états ni de la banque centrale comme c’était possible en France avant la loi Pompidou, mais auprès de ces banques privées qui ont tout intérêt à enfoncer le bouchon.

Tout ça pour dire que les « crises » ne sont pas des fléaux météorologique, mais des cycles mécanique permettant aux créanciers de faire éclater les bulles financières en ruinant les petits porteurs qui se font avoir à tous les coups, ce qui ne serait que le retour du bâton qu’ils ont donné pour se faire battre, mais surtout en renflouant leurs trésoreries avec ce qu’on appelle « inflation » qui n’est que la dévaluation des monnaies compensée par la hausse des prix au détriment des salariés-consommateurs.

Alors, la BCE, pouêt-pouêt !


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