Pascal L 23 novembre 2022 11:16

@Jean Keim
« Combien de gens savent que pendant très longtemps la traduction de la Bible dans un langage vernaculaire à été interdite sous peine de mort » N’exagérez pas. Les Evangiles ont été traduits dans toutes les langues de la Méditerranée dès le premier siècle, au point que l’on a longtemps considéré qu’ils avaient été écrits en Grec alors que nous savons aujourd’hui qu’il s’agit de l’Araméen.
Avant l’invention de l’imprimerie, c’était un gros travail de les copier, aussi les exemplaires étaient rares, mais nous disposons tout de même d’une Bible en Français qui date du Moyen-âge. Luther n’a pas fait de bien à l’imprimerie de Bibles en Français à cause de l’hérésie qui a découlé de ses travaux mais l’étude du Latin était obligatoire pour ceux qui faisaient des études. Dans les campagnes, peu savaient lire et avaient besoin de l’explication du curé. Donc, ce qui vous paraît comme un obstacle n’est en fait qu’une adaptation à une époque.
Aujourd’hui, vous êtes encouragé à rencontrer Jésus par vous-même et c’est la meilleure méthode pour savoir. Malheureusement, peu le recherchent, y compris dans l’Eglise. Est-ce la peur de savoir ou la peur des conséquences de ce savoir ? Est-ce de l’orgueil ? Je l’ai souvent rencontré. Est-ce la peur de devoir mettre en cause une construction intellectuelle basée sur un matérialisme scientiste ? Dieu n’a plus de place dans notre univers intellectuel.
N’empêche, puisque j’ai souvent accompagné des apostats de l’islam vers le baptême, j’ai toujours remarqué que cette rencontre est l’élément décisif. Je n’y suis pour rien ; je ne fais que donner un sens à ce qui peut passer pour incompréhensible. Les ex-musulmans ont un avantage sur les athées : ils sont, eux, nombreux en recherche de Dieu et Jésus ne fait que répondre à leur demande.


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