Nicolas36 23 novembre 2022 14:45

Il est visible que l’Ukraine devient un champs d’expérience pour les armes et les tactiques de combat. 
C’était exactement le cas durant la guerre d’Espagne. L’usage tactique des armes blindées, la coordination avec l’aviation d’assault et la technique du bombardement en piqué ont été la répétition de la blitzkrieg nazie. 
Au même titre que un des meilleurs tanks moyens de la guerre , le T34 Russe , à été expérimenté en Espagne. 
L’autre aspect est l’entrainement des Etats Majors. L’OTAN se régale en dirigeant le conflit depuis un fauteuil et sans aucuns risques. 
C’est la peau des Ukrainiens qui paye grâce à l’acteur de seconde zone Zelenski. 
Ceci étant , le jeu commence à coûter cher aux Occidentaux même si les fabricants d’armes US se goinfrent. 
L’OTAN s’amuse mais il ne risque pas certains de ses jouets dans le cirque comme son aviation de combat qui ne s’est exercé que contre des pouilleux jusqu’a présent. 
Allumer le Russe pourrait être plus problématique et l’OTAN le sait malgré les rodomontades des uns et des autres. 
Bombarder des va nu pieds armes de kalashs , les Occidentaux savent faire. 
Affronter une armée qui à déjà piétiné les badernes du III eme Reich sera une autre histoire, supériorité technologique ou non.

Les armes « technologiques » n’ont pas empêché la débâcle de L’Allemagne. Par contre la pénurie d’énergie a eu raison de l’effort militaire des Nazis. 
La philosophie d’armement Occidental est caractérisée par la sophistication et la cherté. Cela prétend permettre de gagner un conflit rapidement. 
Il n’est pas démontré que cette approche fonctionne dans le cadre d’un conflit de masse conventionnel. 
Les armes de type drone sont certainement efficace mais très longue à produire , délicates à mettre en oeuvre et nécessitent un environnement lourd et compliqué. 
La propagande Occidentale cherches à vanter la supériorité des canons de haute precision Caesar ( 2 ans de délais pour produire une unité) ou les missiles multiples 
HIMARS . Il faut observer que jusqu’a présent quelques poignées ont pu être livrées

à l’Ukraine mais le résultat est peu probant sinon de valoriser quelques succès tactiques limités. En face la masse d’artillerie conventionnelle Russe massacre l’armée Ukrainienne sur 1000 km de front à chaque offensive. 
L’OTAN n’est pas arrivée à dominer l’artillerie Russe depuis le début en réalité pourtant c’est la clef de cette guerre. 
Dans le même registre , la défense aérienne Russe est intraitable.Tout les moyens donnés aux Ukrainiens pour appuyer leurs armées sont balayes du ciel et curieusement les stratèges de plateau n’en parlent jamais. 
L’OTAN est réduite à remplacer massivement les moyens blindés Ukrainiens par des équipements hétéroclites d’origines diverses pour combler les pertes . 
Les supers armes hyper sophistiquées et hors de prix ne compensent pas la bascule. 
Cerise sur le gâteau , la pluie de missiles de croisière et de drones suicides ( pas chers ceux là) sont en train de réduire les infrastructures Ukrainiennes en cendre sans qu’il y ait un moyen sérieux de l’empêcher. 
On peut plutôt imaginer que les stratèges Occidentaux se font un sang d’encre à l’idée d’être contraint à s’affronter directement à la Russie. 
Le déficit de munition et le de stockage des arsenaux doivent commencer à inquiéter sérieusement les Etats majors de l’OTAN. 
Toutes les déclarations martiales sur les budgets militaires futurs ne changeront rien avant plusieurs années, 

Il faudrait encore élaborer des stratégies efficaces dans le contexte d’une guerre conventionnelle dont l’OTAN ni les USA ne disposent pas actuellement. 
Tout ceci explique les bruits de négociations qui commencent à faire jour en Occident : la crise énergétique et la faiblesse stratégique qui se révèlent durant ce conflit en Ukraine.


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