Hermes Hermes 1er décembre 2022 17:20

Petit jeu innocent : raisonnons sur l’existence du libre arbitre :
Si le libre arbitre n’existe pas et que le déterminisme est total, alors le raisonnement qui est un mécanisme issu de la conviction du libre arbitre (facile à vérifier par un examen honnête), ce raisonnement n’a donc a aucun fondement.
Si le libre arbitre existe, alors le raisonnement est libre de conclure ce qui lui convient, et donc soit il s’auto-justifie en concluant le libre arbitre, soit il s’autodétruit en niant le libre arbitre, ce qui revient à dire qu’il n’aura jamais aucune valeur quelle que soit la conclusion.
Il est donc vain de raisonner sur l’existence ou la non existence du libre arbitre.

Mais les deux coexistent sans doute, et cela dépend sans doute de l’état de conscience d’où l’être se connaît :

  • soit collé au faits et à la temporalité, et libre arbitre apparaît comme une nécessaire consolation, car l’être se sent emprisonné,
  • ou à l’inverse à partir de la source « intérieure » de sa manifestation, et le libre arbitre apparaîtra comme totalement sans fondement et sans nécessité, car l’être vit la totalité et se sent libre.

Cette liberté essentielle efface la question du libre arbitre et permet d’incarner une liberté dans les faits qui pourrait faire dire : renaissance d’un pur libre arbitre.

Le paradoxe total qui illustre l’illusion de la pensée...

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