alinea alinea 26 novembre 2022 11:19

Je crois que nous sommes arrivés à un point de « civilisation », dans nos contrées tempérées où l’Homme tout proche d’être maître en tout de tout, galaxies, espaces, cultures sans terre, chimie contre vie, artifices contre authenticité, habitats hallucinants dégoulinants de béton, bref, cet Homme si avancé dans son contrôle, sa « gestion », sa domination du vivant, n’a même plus une once d’intelligence intuitive en lui qui lui ferait comprendre cette éternelle rivalité, vitale, entre lui et la Nature.

L’anthropomorphisme en est l’aboutissement, là où cet être debout ne peut plus imaginer ne pas être ; il se doit d’être partout, et surtout sans l’ombre de la réflexion qui l’amènerait à savoir qu’il y a l’Autre ! Et l’autre est autre.

La douilletterie a remplacé la sensibilité, il est capable de cuire des côtes de bœuf sur le barbecue cher à Sandrine (!) sans se préoccuper le moins du monde d’où vient ce met, et quel fut la vie et le sort de l’être vivant qui le lui a fourni, mais s’émeut d’un rituel sanglant, le prend pour un spectacle cruel qui lui est tellement insupportable qu’il lui faut l’empêcher : ce faisant il ne se rend pas compte qu’il trahit sa peur et son refus de sa vérité intérieure, primitive, qu’il ignore ou croit immémorable..


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