velosolex velosolex 12 décembre 2022 18:42

@mmbbb
Annie Ernaux se prend pour Cosette écrivant « Les misérables ». Elle entretient un petit commerce d’idéologie, fait de bien et bonne pensance, simpliste au possible, basée sur une expérience vécue de « transfuge social », qu’il est bien difficile de prendre au sèrieux, quand on connait les années 60 pour les avoir vécu.
Une époque rude, sans doute, mais de progrés constant, et bien plus douce que celles de nos parents, et dont la foi en l’avenir n’est pas à prouver. Une jeunesse de plus en plus nombreuse, bousculant les barrières, sûre de sa force et qui se prend à la politque, et à remettre en question les bases religieuses, sexuelles, politiques, tous ces carcans centenaires.
Ernaux n’écrit pas un journal, mais ses mémoires, qu’elle prétendra « romancées », si elle se trouve en difficulté. Ce point de vue en tout cas retrospectif, n’a pas de valeur en soi, pour juger avec un oeil décalé, d’une pèriode ancienne. 
Elle joue sur un vécu suggestif, pour en faire une expérience sociale, sociologique, qui a beaucoup plu à tous ceux et à celles qui voulaient trouver des boucs émissaires à leur échecs. On ne peut pas prendre de risque avec ce genre de littérature qu’à repris Edouard Louis.
Rapidement on devient une tête de gondole, un porte voix pour toutes les causes, ne se privant pas de faire de têtes à queue en tous sens, comme ceux liés au port de la niquab, et de tous ces dérivés. Elle sera pour, ou contre, selon l’avis de ses lecteurs, et le lieu géographique. Le voile serait défendable en France où la loi laïcité l’interdit, et destestable en Iran, ou la coutume l’impose. J’aimerai savoir ce que pense les Iraniennes en colère des errements de nos intellectuelles nationales, trouvant une légitimité au voile féodale ?
Le wokisme, idéologie sectaire et permettant de transformer à la fois les règles de l’écriture, et se proclamant absurdement « inclusive », mais qui est un coup d’état sur le Français, rejoint la tentative de niquer les régles de la laïcité qui ne serait plus adaptable aux minorités « stigmatisées », mot joker. 
C’est sur ce petit ouvrage de dentellière patiente qu’Ernaux a réussi à se hisser. Une « discriminée auto baptisée » poussée au cul par mille mains militantes féministes, jusqu’au Nobel. Comme une impotente parvenant au sommet du mont blanc grâce à un téléphérique. 
Si le féminisme a évidemment sa pertinence entière, certaines pourtant le dénaturent, en s’en servant pour masquer leurs béances, et comme cheval, pour forger des royaumes.
Le Nobel d’Ernaux interroge chacun, de façon démagogique, et manipulateur. Il s’agit pour beaucoup de se situer dans cette manipulation qui ne dit pas son nom, en choisissant si vous voulez vous faire taxé de réactionnaire ou de progressiste. C’est la première fois que je vois un prix qui ne vous demande pas de vous interroger sur la qualité de l’oeuvre, mais sur ce qui vous êtes vous même, et comment vous vous définissez aux autres.....
."L’enfer c’est les autres ;..Disait Sartre. Ernaux a décidé qu’elle se déterminera avec un courant capable de la transformera en égérie, boostant par là une qualité littéraire de seconde ou troisième division de district régionnal.
On pourrait parler de mobylette débridée totu autant. 
Frinkelkraut, qui est loin d’être un imbécile, et dont on a bien tort de jeter toute la pensée, en rapport à quelques dérapages, subtancielles au refus de la langue de bois, a eu les mots justes en parlant de prix nobel de l’idéologie. Ah oui, je n’ai pas même parlé de la qualité littéraire de l’oeuvre...Lapsus lié au questionnement que personne ne s’est préocupé pareillement de questionner. Pas une paille pourtant quand on sait que nous parlons de littérature, tout de même....
Est il besoin de la mettre au banc d’essai, à coté des devanciers. 


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