Christophe Claudel Christophe Claudel 20 janvier 2023 10:23

@tashrin
Les manifs constituent un rituel très français, une mise en scène de l’affrontement politique et des revendications exprimées dans la rue, selon un rapport de forces qui renvoie à notre Histoire et à ses luttes depuis 2 siècles et demie, et plus sous l’Ancien régime.
Mais la situation a changé, le contrat est rompu. Depuis Macron et les Gilets jaunes le pouvoir exécutif a franchi un cap décisif dans le forcing pour imposer des « réformes » injustes, qui ne sont que la transcription au niveau national d’un agenda mondialiste et européiste qui dépasse les enjeux nationaux entend clairement en finir avec les peuples, les états et les nations.
Ce passage en force se heurte au désaveu populaire d’une frange grossissante de qui ne croit plus à juste titre aux promesses, aux sacrifices qu’on lui demande, avec des discours culpabilisants pour imposer une politique qu’elle rejette massivement et ne peut plus supporter après des décennies de crises et de trahisons politiques. La démocratie est en faite morte depuis longtemps. Mais pas qu’en France, partout. Et la dystopie totalitaire orwelienne où nous sommes aspirés est un mix entre le pire du capitalisme sauvage et le pire du communisme technocratique.
L’alternative face à ce « basculement » inéluctable, c’est la résignation et la grogne, le désintérêt et la désertion des urnes, ou la fuite en avant dans la violence contre le système : 3 scénarios qui au final servent le système.
Il faut donc sortir par le haut de ce piège et repenser « l’insurrection » républicaine, qui est avant tout un sursaut des consciences.


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