Commençons par la dernière partie de l’article (la plus intéressante selon moi) : les dix points exprimés sont parfaitement bien exposés, quoiqu’il ne soit mentionné que partiellement que c’est exactement applicable des deux côtés (il aurait fallu des exemples de chaque et pas seulement côté Otan-Ukraine, par exemple en face l’occident est présenté comme la Sodome des temps modernes, notamment par un clergé moyenâgeux).

En remontant l’article, il y a une remarque excellente sur la manière dont la formulation d’une question influence la réponse.
Je relève au passage que l’article contient également une formulation discutable lors qu’il indique ’’70% des interrogés qui souhaitent avant tout à « parvenir à une solution négociée entre l’Ukraine et la Russie » sans ajouter, comme formulé dans la question : ’’...tout en continuant à fournir une aide militaire conséquente aux Ukrainiens’’. Attention, tronquer c’est altérer l’info. Ceci étant, éviter l’effondrement ukrainien tout en les poussant à négocier est donc largement majoritaire, ce qui me parait réconfortant.

Concernant la première partie de l’article, la crise en Ukraine vient de considérations géopolitiques de concurrence entre empires (en l’occurrence l’extension du domaine d’influence de l’OTAN vers l’Est, face à la volonté de conserver sa suzeraineté sur sa périphérie par la Russie). La thèse sur le fait de vouloir embrigader les masses remuantes pour les envoyer au casse pipe ne s’applique pas pour nos pays dans la montée de ce présent conflit ...je suis prêt à changer de point de vue si on décrétait chez nous la levée en masse pour envoyer des combattants sur le terrain ukrainien, ce qui ne parait pas probable (Zelensky le voudrait, bien évidemment).
Par contre, faire beaucoup de battage médiatique sur ce conflit constitue effectivement un dérivatif aux problèmes sociaux ou d’insécurité intérieure, etc.