Eric F Eric F 11 mars 2023 18:39

D’accord avec la plupart des points mentionnés dans l’article.

Concernant le financement, toutefois, plutôt qu’augmenter les cotisations des actifs, on pourrait prendre en considération qu’un nombre important d’emplois qui étaient tenus par les actuels retraités ont été ensuite automatisés, et qu’une part croissante du PIB provient de cette automatisation. Une contribution aux caisses de retraite assise sur la la valeur-ajoutée non salariale des entreprises ayant un faible taux de main d’œuvre serait donc logique et équitable. Il s’agit d’un complément modéré au financement actuel, issues d’activités qui ne participent pas actuellement à ce financement (pas de double taxation, pas d’augmentation de masse salariale brute, pas de baisse du net).

Je voudrai aussi corriger l’idée fausse que, parce qu’il fallait, il y a trente ans, 37,5 annuités cotisées pour avoir droit à une retraite à taux plein, les salariés ne travaillaient à l’époque que 37,5 années dans leur carrière. Non, ils avaient commencé alors en moyenne à 18 ou 19 ans et jusqu’à l’âge de 60 ans, cela faisait 41 ou 42 années de travail à 40 heures/semaine (avant 1981) puis 39 heures. Il n’y avait pas de concept de carrière longue permettant de partir avant 60 ans, y compris ceux qui avaient commencé à travailler à 16 ans (44 années de travail).


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