Nicole Cheverney Nicole Cheverney 11 mars 2023 21:14

@alinea

Bonsoir, En 1993, pour que la France puisse intégrer la zone Euro, Juppé, dans le droit fil de son prédecesseur E. Balladur, annonce réduire les « déficits », la fameuse tarte à la crème de l’Union Européenne. Pour ce, il s’en prend en priorité aux « retraites » et à la branche maladie de la Sécu. C’est une politique de rigueur très pénalisante pour les Français, avec le rallongement des cotisations retraites passant de 37,5 années à 40 annuités pour le Secteur Fonction publique d’abord, en attendans le secteur privé auquel Balladur avait commencé à s’attaquer, s’était mais devant la bronca générale, il s’était arrêté en cours de chemin. Juppé jure d’aller jusqu’au bout, droit dans ses bottes, il commence par diminuer spectaculairement les droits des assurés sociaux, et lorsque le job est fait, il peut si’attaquer à son tour aux retraites. Mais avec la divulgation de la radicalité de son plan, Juppé se retrouve avec la quasi totalité de l’opinion publique contre lui et la France dans la rue. Des grèves de très grande ampleur éclatent un peu partout, en territoire métropolitain, Corse, Dom Tom, le mouvement ne faiblit pas. 

Mais Juppé s’entête et fait voter par ordonnance la loi sur la réforme de la Sécurité Sociale. 
De Juppé à Macron, nous avons été les victimes d’un véritable « rapt ». Il ne s’agissait pas encore de mettre la main sur le magot de l’argent des retraites par répartition,t bien que le projet était en ligne de mire, mais maintenant ça y est ! Ils ne se gênent même plus pour se cacher. Mais bien mal leur en prend, plus personne ne les croît. 

Très bonne soirée.


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