Et hop ! Et hop ! 18 mars 2023 08:41

@Francis, agnotologue

Oui, la dictature peut ausssi se définir par le fait pour un pouvoir de ne plus garantir les droits fondamentaux du peuple.

En France ces droit fondamentaux sont exposés dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, rédigée par l’évêque de Bordeaux, ancien intendant, Champion de Cicé, votée par l’Assemblée nationale et promulguée par le roi Louis XVI. (à ne pas confondre avec la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 rédigée par des Juifs pour l’ONU)

Ces 4 droits principaux sont énnoncés dans l’article 2, ils ne sont pas la Liberté, l’égalité, et la fraternité, qui sont la devise du Grand Orient de France imposée au début de la IIIe République, mais la liberté, la propriété (d’un logement, d’un emploi, de ses enfants,..), la sécurité et ... la résistance à l’oppression.

La fin de la liberté d’expression (article 11) date des lois Pleven et Gayssot interdisant de publier des opinions discriminatoires, puis des recherches historiques sur les faits condamnés par le Tribunal de Nuremberg en 1947, elles ont été étendues aux domaines moraux (homosexualité, avortement, théorie du genre), scientifiques, techniques, politiques, climatiques, humoristiques, et même juridiques puisque contester ces lois tombe ... sous le coup de ces lois.

Article 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression.

Article 4.  La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.

Article 5.  La loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société. Tout ce qui n’est pas défendu par la loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas.

Article 11. libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi (voir article 5).




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