Opposition contrôlée Opposition contrôlée 18 mars 2023 09:49

@riemann66

C’est totalement invalidé par les éléments archéologiques. C’est pas compliqué : on peut encore visiter les carrières, et voir des blocs pas finis. On dispose d’ailleurs de documents écrits concernant leur exploitation.
Il faut comprendre que lorsqu’on extrait du calcaire, qui est une roche sédimentaire, on extrait un banc sur toute sa hauteur, la hauteur des blocs correspond à la couche sédimentaire, et elle est régulière, ce qui offre d’emblée deux faces parallèles. On exploite généralement un banc de calcaire dur qui se trouve au-dessus d’une couche sédimentaire tendre, ce qui permet d’enlever de la matière facilement sous le banc. A l’aide de coings, il est très simple ensuite de fracturer le banc. Les roches sédimentaires étant très homogènes, la fracture est généralement très régulière, ce qui offre une face elle aussi quasiment lisse, semi-finie. Il y a donc assez peu de travaille de rectification à faire lorsqu’un bloc est extrait.
D’autre part, le calcaire n’est pas particulièrement dur, il se travaille très bien, soit par percussion, soit par abrasion à l’aide de roches plus dures.
C’est plus compliqué avec le granite, mais le volume de granite dans une pyramide est minime, « négligeable » par rapport au volume de calcaire.
En Egypte, la logistique est grandement simplifiée par les conditions naturelles. Le Nil coule du Sud vers le Nord, tandis que le vent souffle systématiquement du Nord vers le Sud. Ainsi, les navires transportant les blocs des carrières du Sud n’ont qu’a se laisser porter par le courant, et remontent ensuite à la voile.


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