@Krokodilo

Comme A.Rouvroy et bien d’autres, je regarde sans sympathie se profiler le gouvernement des algorithmes.
Dans les réflexions de ces gens de ces gens, l’exemple du diagnostic médical est le plus significatif : vaut-il mieux mourir de l’erreur d’un algorithme ou de celle d’un humain soignant ?

Autre remarque, que faisait un jeune toubib (lien perdu) pour expliquer sa participation à la grève récente : le rôle de coordinateur que vous évoquez n’est pas comptabilisé dans les temps de visite.

Enfin, un contre-exemple : vers ses 15 ans, ma fille a eu un os du pied cassé par son cheval ; les circonstances et les symptômes inclinaient le simple profane à penser à une fracture (en particulier le fait que la douleur augmentait au massage). Le toubib de famille a dû penser pareil. Étant consciencieux, il a envoyé ma fille passer une radio, que le spécialiste a mal interprétée. Confiant dans le protocole, le toubib n’a pas fait ce qu’il fallait. Ma fille crie à son incompétence, moi à sa croyance aveugle dans la sécurité des procédures.

Il y a sûrement une grande majorité de cas où la procédure a un rôle positif ; c’est le manque de recul dans son application que je critique, comme celle qui tournait en rond dans un rond-point parce que son GPS ne trouvait pas la bonne direction (c’est du vécu).