Matière 25 mai 2023 08:22

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-interview/l-interview-de-secrets-d-info-du-samedi-22-avril-2023-1809560

extrait :

« Près de sept ans d’enquêtes ont été nécessaire à Michel Tedoldi pour découvrir l’ampleur du recrutement d’anciens scientifiques nazis mis en place discrètement par la France après la deuxième guerre mondiale. L’exil de Wernher Von Braun, le père des V2 allemands aux États-Unis est connu. Mais la France aussi a relancé sa recherche en s’appuyant sur des hommes au passé douteux.

Ainsi Otto Ambros, promoteur de plusieurs gaz neurotoxiques, et notamment du Zyklon B utilisé dans les chambres à gaz, est venu travailler aux charbonnages de France. Hermann Oestrich, un proche d’Hitler s’installera aussi dans l’hexagone, sur les bords de la Nièvre, avec 500 ingénieurs allemands. Il bénéficiera d’un salaire élevé, d’une voiture avec chauffeur, et contribuera au succès des Mirages, avions à réaction de Marcel Dassault, avant de recevoir la légion d’honneur en 1962. Quant à Heinz Bringer, artisan des V2 construits sous la supervision des SS et des Kapos, il mettra son savoir-faire au service de la France, dans une citée de 150 pavillons spécialement construite pour ses employés Allemands, à Vernon dans l’Eure. Son travail contribuera au succès de la fusée Ariane.

Toutes ces recrues, que l’auteur évalue à 4 000, ne sont pas passées inaperçues à l’époque. Mais il n’existe quasiment aucune trace de leur passage, car leur présence contredisait le roman national qui valorisait les succès de la recherche française. Selon l’auteur, ces ex-nazis lui auraient permis de prendre dix ans d’avance. »

https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/doubs/besancon/une-vingtaine-de-neonazis-venus-de-toute-la-france-seme-la-peur-dans-le-centre-ville-de-besancon-2779602.html



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