J’admets
votre argument : limiter le droit de grève est une atteinte à des
droits difficilement acquis depuis plus d’un siècle. Si je ne me
trompe, il a fallu attendre la loi Waldeck-Rousseau de 1883 pour que
la loi Le Chapelier de 1791 interdisant les associations ouvrières
soit enfin abrogée.
Cela
dit, étant donné le caractère franchement nuisible des
organisations syndicales de l’enseignement en France, il va falloir
prendre le taureau par les cornes et mettre fin à la chienlit !
Droits de l’homme ou pas. Mais, le clientélisme habituel ne se
prête pas à de telles mesures. Le corporatisme ambiant, très
puissant, de ces syndicats témoigne d’une inégalité flagrante
(combien sont-ils qui décident pour une majorité de parents et
d’enfants ?) et aucun politique n’ose y toucher !
Je
crois bien qu’il faille en passer par là un de ces jours si on veut
redonner à tous un enseignement égalitaire de qualité.