
« Il faut qu’ils pensent à acheter, à consommer et non point à revendiquer. »
Ça va même plus loin que ça ; au tout début de la consommation, c’était offert comme une ouverture formidable, un bond en avant, des échelons gravis sur l’échelle sociale. Pas besoin de pub ou presque, juste pour le sourire qu’elle provoque.
Puis il a fallu pousser plus loin avec le « je le vaux bien », le « client roi », là c’était carrément une promotion.
Ensuite la publicité a envahi notre monde ; il a fallu prévoir des achats payables en trois fois, des promos, des soldes comme une fête foraine...
Enfin, on ne pourra pas aller plus loin : acheter est le but suprême de la vie, la réussite totale, tout faire pour avoir du fric.
On a pourri la vie des gens, on leur a ôté les plus précieuses valeurs, aujourd’hui on souille leur âme, on détruit leur estime de soi...
Car, le fric ne sert qu’à ça : acheter.
Quand on en a plein on achète le service des autres, plus riches on achète leurs talents, plus riche encore on achète leur corps et puis, au bout ultime de la folie, quand on a toutes les femmes que l’on veut, au bord d’une piscine dans un paradis tropical, il faut transgresser ; c’est beaucoup plus cher, on paye des rabatteurs, des livreurs de chair jeune et fraîche que l’on souillera, dont on jouira avec violence et que l’on sacrifiera dans des rites sataniques.
Le fric ne sert qu’à ça. Et c’est sans complexe que la politique actuelle le montre comme seul et unique destin valable. Et quand je dis la politique, je dis bien sûr : les valeurs modernes portées par les « dirigeants » de l’empire occidental !
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