Emile Red, bien vu sur Sartre, mais pas seulement. Pour moi, l’enfer sur terre c’est bien les soucis exogènes : les contingences du monde physique, et aussi ’les autres’ quand ils sont mauvais, brutes ou bêtes.
Quand à ’l’image renvoyée de soi par l’autre qui est plus « miroitique » que la réflexion qu’on s’auto attribue« , c’est cela l’enfer ou le paradis (non physiques donc, sorte d’au delà) selon ce que l’on est soi-même, et c’est cela que les croyants attribuent à Dieu. De sorte que la phrase : ’Dieu est mort’ doit s’entendre : »l’idée de Dieu est morte", mais cela ne modifie en rien la condition de l’homme.
En fait, aujourd’hui « Dieu revient », ou plutôt l’idée de Dieu. C’était d’ailleurs le sujet de la chronique d’Alain Gérard Slama (mon ennemi personnel) ce matin. Malraux avait vu juste.