jjwaDal jjwaDal 7 août 15:23

La plus grande période de croissance économique en Occident s’est faite frontières largement protégées (on choisissait ce qu’on importait) et contrôle des flux de capitaux. Arrive le libre échangisme économique et curieusement le chômage explose et la disparité des revenus et patrimoines aussi.
Ce pourrait être une coïncidence mais elle a touché tous les pays. A l’os le libre échangisme est un droit de pillage des ressources naturelles et il a été encadré en droit par ceux qui allaient en profiter le plus (ni les peuples, ni les Etats mais des entreprises majoritairement transnationales).
Corrélativement on a fait exploser la consommation d’énergie pour ce tourisme planétaire des marchandises, et les mêmes qui nous culpabilisent pour notre « empreinte carbone » sont ceux qui ont initié le mouvement de mondialisation débridée.
Le libre échangisme équivaudrait à mettre en compétition sur un ring de boxe, femmes, enfants, vieillards, handicapés, poids plumes et poids lourds, avec pour toute régulation « l’interdiction de réguler ». Le libre échangisme interdirait aux lapins et lièvres de construire des terriers qui sont des barrières « non tarifaires » contre leurs prédateurs, ce que sont ceux à l’origine de cette idée.
Ses partisans nous ont fait croire qu’ils s’agissaient de relations entre adultes consentants, mais c’est tout le contraire. Les outils de domination occidentaux, FMI ET Banque Mondiale par ex, avaient et ont encore des exigences sur la façon dont les pays tiers doivent gérer leur économie en se servant du levier de la dette dans laquelle ils ont plongé beaucoup de pays.
Le libre échange a non seulement aboutit à un chaos économique, mais aussi écologique, car il nous a fait croire ici en Europe comme aux USA que nous pouvions mener des vies de princes des mille et une nuits, alors que nous évitions de regarder l’armée d’esclave et les ravages écologiques à l’autre bout du monde, pratique pour éviter les états d’âme. Il sera difficile de s’en sevrer et revenir à des pratiques bien plus saines, où tout ce qu’on peut produire localement doit l’être.


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