@titi
Oui, enfin, il y a eu feuilleton, je crois. L’administration de Kidal a été confiée aux factions rebelles touaregs qui avaient pactisé avec le djihadisme régional. Et sans demander l’avis des autorités maliennes. Se faire aider après avoir été déstabilisé par un pays voisin que les mêmes ont détruit, et voir s’installer dans son pays ceux qui déstabilisent, ça fatigue un peu beaucoup, quand même. Kidal était devenu une base djihadiste, tandis que la charia la plus dure a été imposée à ses habitants. Quand Goïta a repris la ville, les habitants n’ont pas fui, mais ont sorti les drapeaux maliens et sont allés acclamer les militaires.
Quant-au vieux problème Touareg, c’est un peu comme les Kurdes je crois, la tendance à s’en servir quand il y a besoin, puis à les jeter après usage. Ce n’est pas en les enrageant qu’une solution régionale peut être trouvée.