
Le statut de département attribué à Mayotte est une supercherie, en fait tout est artificiel et dérogatoire. Inventer des dispositions spécifiques pour la question de nationalité est un pas de plus dans la cacophonie.
En fait, conditionner le ’’droit du sol’’ à la légalité de présence sur le territoire d’au moins un des parents est une solution cohérente, la nationalité ne devrait résulter ni du hasard, ni de l’effraction ; pas plus à Mayotte, en Guyane que partout ailleurs -droit le même partout, du fait de l’indivisibilité de la république-. Pas besoin de changer la constitution pour cela.
PS : la légitimité (je ne parle pas de légalité formelle) de la souveraineté française sur l’une des îles d’un archipel devenu indépendant, et plus largement sur des îles situées à des dizaines de milliers de kilomètres de la métropole et faisant partie d’autres continents, est extrêmement discutable. Cela crée des disparités et tensions, avec des subterfuges pour appliquer des lois, règles et contraintes inadaptées à l’environnement régional (selon l’article, ’’le niveau de vie médian est 7 fois plus faible qu’au niveau national. Mais 7 fois supérieur à celui des Comores’’ mais le critère de mesure ne tient pas compte des disparités de prix en terme de pouvoir d’achat local).
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