A Stradivarius : Mr Oli Rehn, commissaire en charge de l’élargissement a reçu mandat de la part des Etats membres pour mener les négociations avec la Turquie depuis que cette dernière et les Etats membres ont convenu du début des négociations d’adhésion le 3 octobre 2005.
Mr Rehn ne ’milite’ donc pas pour l’adhésion de la Turquie, mais exécute ’en bon petit soldat’ cette décision prise par les Etats membres. A ce titre, la Turquie coopère avec l’UE dans certains domaines et fait l’objet d’un suivi permanent. La Commission rend compte du travail accompli par la Turquie dans des rapports qui sont transmis au Conseil.
Ainsi, sur la base d’un rapport de la Commission, les Etats membres ont-ils décidé le 15 décembre 2006 de ’geler’ 8 chapitres de la négociation sur lesquels la Turquie n’avait pas fait preuve de suffisamment d’implication.
En ce qui concerne la mise en place d’un « Président de l’UE »... restons prudent. Au vu de la position du UK pendant le Conseil européen en cours, on y est pas encore.
Enfin, sur les caches misère... je ne fais que discuter avec vous des mesures qui sont sur la table de négociation des Etats membres. Rien de plus que du concret.
A Krokodico : votre remarque vaudrait si l’UE était un Etat. Or, rassurez-vous, elle n’a pas vocation à le devenir. Vouloir à tout prix classifier l’UE dans un mode d’organisation connu mène souvent à la confusion. Car aucun des Etats aujourd’hui ne souhaite faire de l’UE un super Etat. Même le Président de la Commission Mr Barroso l’a confirmé très clairement cette année à quelques journalistes qui lui posaient la question.
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