
par Patrick Reymond
« Le mal provient de ceux qui veulent vous imposer le bien » Vassili Semionovitch Grossman.
Le monde s’écroule, au sens littéral pour une bonne raison. Les ressources énergétiques pour entretenir les réseaux existants n’existent plus. Il n’y a plus qu’a s’attendre à son vieillissement, et à sa perte.
Le pays qui fut leader, les USA, l’est aussi dans le leadership de l’effondrement, avec une circonstance aggravante : ils sont très grands, et donc, ont plus d’infrastructure vieillissantes, ayant - nettement - dépassé la date de péremption inscrite sur l’emballage. Dans toute bonne série TV médicale, vous avez une catastrophe dû à leur effondrement.
En plus, les volumes d’utilisateurs ont nettement augmenté. Le pont Morandi, à Gênes, était prévu pour des camions de 9 tonnes, pas de 44, et certainement pas en si grand nombre.
Bien sûr, le pont Morandi a été remplacé. Parce que c’était spectaculaire, et vital. Mais tous les autres ponts italiens ont continué de vieillir tranquillement. On ne peut distribuer des dividendes et faire de l’entretien, question finances, et il n’y aurait pas les ressources physiques pour le faire.
Récemment, quand on a construit le contournement du Puy en Velay, il y a eu des retards. La France ne consomme plus assez de pétrole, et donc, ne produit pas assez de goudron pour tous les usages.
Circonstances aggravantes, dans bien des cas, on ne s’est pas comporté en romains, c’est à dire surdimensionner nettement les équipements, pour qu’ils tiennent plus longtemps, avec, en plus, des matériaux nettement plus solide que notre arrogant béton.
On a, de plus trop construit à des endroits inadéquats. Les incendies arrivent, les inondations, avec des décervelés qui « pour devenir propriétaires », se mettent dans des lieux que le simple bon sens ferait fuir. Rebâtirons nous ? Les primes d’assurances vont flamber, les franchises aussi, plus de gens ne s’assureront plus, et relever les ruines va devenir ruineux, faute de matériaux, devenus inabordables.
L’immobilier restera-t-il une valeur ? J’ai maints fois rappeler ce que faisait les paysans français sous le règne de Louis XIV : Ils faisaient sauter le toit de leur maison, récupéraient le bois de charpente, et se concentraient dans une seule habitation, quelquefois à 40, pour éviter les droits de fouage. Dans les montagnes sud cévenoles on en voit encore les traces.
http://newsnet.fr/art/le-mal-provient-de-ceux-qui-veulent-vous-imposer-le-bien
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