Une chose que néglige l’auteur, c’est que la sélection s’effectue après le bac : en choisissant une grande école, une fac de médecine ou de pharmacie, les élèves évitent de se mettre dans le même pétrin que les étudiants des universités. Si les filières universitaires veulent avoir des bons étudiants, elles n’ont pas d’alternative à la sélection à l’entrée.
Ou bien, si la finalité de l’université est d’enseigner à des étudiants sans se préoccuper des débouchés, il n’y a pas de raison d’envisager la moindre sélection jusqu’à l’université du troisième âge. Si les étudiants n’arrivent toujours pas à se motiver, les enseignants doivent se mettre à leur niveau et s’inspirer de la star ac. A moins que les français ne comprennent l’ineptie du système.