emma plaf 6 août 2007 23:17

@AubeMort sur « les problèmes ne sont pas toujours prévisibles ». Oui.

@AuberMort sur « la femme qui ne souhaitait pas de péridurale changer finalement d’avis ». Oui. Pour moi, une demande de transfert vers une unité médicalisée pour demande de péridurale est tout à fait valable.

@AuberMort sur « les femmes ayant des enfants de plus en plus tard, les pépins vont automatiquement devenir plus nombreux ». Je ne vous suis pas. En faites un argument pour médicaliser « tout le monde » ? Ce pourrait en être un pour assurer un meilleur suivi de ces patientes à risque, si elles sont considérées commme telles : permettre aux bas risques d’être suivies ailleurs, ce que libère des ressources (obstétriciens, pédiatres, structures spécialisées)

@AuberMort sur « (on n’accouche d’ailleurs pas chez soi après 40 ans, et pas après 35 ans pour un premier enfant). » Dans quel pays ? En France, il n’y a pas de telle règle pour l’accouchement à domicile. IL n’est pas exclu que certaines sages-femmes posent leurs conditions individuellement, mais ce n’est en aucun cas une obligation.

@AubeMort sur la Hollande : j’ai entendu dire que les accouchements à domicile baissent en effet, et que la raison est la demande de péridurale. Ce sont des on-dits. Avez-vous des données là dessus ?

@AubeMort Sur la méfiance vis à vis de la médicalisation : disons, plus que méfiance, un coup d’arrêt à la confiance absolue, parce qu’on découvre que des actes ne sont bons ni pour la mère, ni pour l’enfant, mais juste pour l’organisation.

@AubeMort sur les sages femmes : Oui pour se préoccuper des conditions de travail des sages femmes, de leur nombre et de leur formation (mais non pour que ce soit moi qui le fasse)

@AubeMort sur la miniaturisation : Non au remplacement de l’humain par la technique. La miniaturisation du monitoring permettrait une surveillance continue, éventuellement d’un poste de contrôle central (tous les monitoring de l’étage sur l’écran d’une sage femme). Je préfère, de loin, la présence continue d’une sage femme, attentive à mon état (et qui fasse un monitoring de temps en temps). Surtout si, comme dit dans l’article, le monitoring continu n’est pas plus efficace et génère plus d’interventions sur faux positif.


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